L’arbre, cet éternel effort de la terre pour parler au ciel qui l’écoute.
Rabidranath Tagore
Technique :
Prendre la posture de tadasana ( la montagne ) .
Les pieds sont joints. Les les gros orteils se touchent. Harmoniser le poids entre la gauche et la droite, entre la face interne et externe de chaque talon.
Faire quelques oscillations afin de trouver l’endroit où l’on est debout avec le moins d’effort possible.
Selon les données de l’anatomie ce lieu se trouve quand un maximum de poids tombe dans les talons. De là, peut naître un bon alignement.
Tourner complètement le pied droit à l’extérieur ( 90° ), plier le genou droit et ramener le talon droit en haut de la cuisse gauche près du périnée. Égaliser la pression entre la face interne de la cuisse gauche et le pied droit ce qui facilite l’auto-grandissement.
Ouvrir les bras dans un geste d’accueil. Les paumes de mains sont tournées vers l’avant. Puis, venir joindre les mains devant la poitrine. ( namaskar ) Égaliser la pression entre les deux paumes de mains.
Rester quelques respirations. Stabiliser l’équilibre. Regarder depuis l’arrière du crâne un point fixe devant vous.
Quitter la posture :
déplier la jambe droite et revenir en tadasana.
Changer de côté.
Exercices :
- Dans un premier temps pour faciliter l’équilibre on peut placer la plante de pied sur la face interne du genou. Egaliser la pression entre la plante de pied et la face interne du genou, la voute plantaire épouse la forme du genou.
- On peut aussi simplement poser le pied droit sur le pied gauche le talon droit sur la crête du tibia.
Enchainement possible :
A partir de « namaskar »
- Les bras s’étirent au dessus de la tête.
- Les bras s’ouvrent et se déploient à l’horizontale. Les paumes de mains sont tournées vers le ciel. L’extrémité de l’index effleure l’extrémité du pouce.
Puis on relâche les bras le long du corps. - Cet enchaînement peut aussi se faire en demi lotus. (ardha padmasana)
Ces pratiques peuvent se faire les yeux fermés.
Les effets :
Cette posture affine la conscience de notre axe, et développe notre équilibre tant
physique que psychique.
Réflexions :
Quand les mains sont jointes devant la poitrine, on peut conscientiser la torsion des os du bras.
Il y a une rotation externe à la racine du bras, et une rotation interne vers le poignet.
Cette conscience nous permet d’intensifier l’ouverture du cœur lors de l’allongement des bras.
Au moment de fléchir la jambe, chercher à utiliser la musculature profonde.
Un point sait tout :
Les mains jointes devant la poitrine sollicitent l’ouverture de ce lieu.
Là se trouve le point d’acupuncture nommé « tan zhong ». Une des traductions
possibles est : « l’autel central ».
Il est situé sur le « Vaisseau Conception ( ou créateur ) » .
Cette ligne de force est reliée à la mémoire de la terre, à sa clémence, à sa
générosité. Cette énergie nous permet de créer et de partager l’expression de la
bonté de la vie.
Article rédigé par Yvon et Carherine pour Santé Yoga